RIEN DE GRAVE

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En 2004, Jean Dujardin est encore, essentiellement, une vedette du petit écran (Brice de Nice et le premier OSS 117 sont pour bientôt). Et c’est un court métrage qui va lui permettre de « voir grand ». Car Rien de grave emprunte à l’imagerie du film catastrophe (un avion est en passe de s’écraser, mais l’action se déroule au sol) et entretient un suspens trépidant autour du sauvetage dudit appareil. Mais est-on sûr de ce que l’on voit ? Et l’enchaînement de catastrophes (justement…) s’abattant sur Dujardin n’est-il pas le prix à payer pour un énorme quiproquo redonnant, un temps, au film à chute ses lettres de noblesse ? En sparing partner comique idéal, on saluera aussi la présence, dans Rien de grave, du regretté Artus de Penguern.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver RUPTURE (Parce que la lutte entre l'humain et des objets récalcitrants est un des sujets de prédilection du cinéma burlesque : le grand comique Pierre Etaix est ici seul en scène mais ne contrôle rien.) ou encore ULTIME DÉCISION (Parce qu'après bien des péripéties à bord d'un avion pris en otage, c'est à l'hôtesse de l'air, évidemment sans expérience, que revient le privilège de poser l'appareil.).

Par une nuit d’orage, un stewart doit prendre les commandes d’un avion de ligne en difficulté. Il ne sait pas comment poser l’appareil.

Un pilote instructeur fonce en voiture vers la tour de contrôle. Il téléphone au stewart pour lui donner des instructions, mais la communication est mauvaise.

L’homme s’arrête à une cabine téléphonique pour reprendre sa conversation, mais il n’est qu’au début de ses difficultés.