SALIERI HOTEL 1

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Mario Salieri, un des plus grands grand réalisateurs du X italien, subit lui aussi la crise de plain pied. Après nous avoir offert quelques perles de la vidéo canaillou comme Dracula, CKP, Conceta Licatta,  Plainte contre X, Lolita Connection ou  Eros et Thanatos, le  spécialiste du porno spaghetti n’a donc plus les moyens de ses ambitions. D’où le concept de cette nouvelle série des Salieri Hôtel dont nous vous proposons l’opus 1.  Le principe, très simple, est de placer le spectateur en position d’hyper voyeur. Pour ça, Salieri utilise  quatre caméras qu’il planque dans une chambre d’hôtel pour y filmer les ébats d’un couple venu y batifoler en toute innocence.  En l’occurrence le sympathique Viktor et la mutine Katerina qui ne se prive pas pour aligner toutes les positions du Kama Sutra avec cunnilingus voluptueux, pénétrations poéteuses,  fellations distinguées et chevauchement  élégants à la hussarde. Car le metteur en sexe, contrairement à quelques uns de ses derniers films comme Salieri Maniac Show, toujours disponible sur Filmotv, ne joue pas ici la carte du hard brutal et machiste mais plutôt celle de l’amour pépère.  Et si on veut vraiment trouver une référence cinéphilique à ce Salieri hôtel, c’est à Fritz Lang que l’on pensera  avec son dernier film, le Diabolique docteur Mabuse, ou le méchant du titre surveillait lui aussi les clients d’un hôtel par caméras interposée.  Mais sans y filmer leurs ébats !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L'EFFRONTÉE DE BUDAPEST ou encore SALIERI HOTEL 2 .

Comme il n’y a jamais assez d’argent pour tourner un porno, le mieux est d’inventer un concept original qui permette de palier le manque de budget. Comme vous venez d’ailleurs de le constater avec ce Salieri Hôtel qui devrait être suivit de toute une série puisque l’opus 2 existe déjà. D’autres cinéastes spécialistes du cul, ont donc, eux aussi,  trouver des  concepts pour accrocher le chaland comme on dit. C’est le cas, par exemple, de l’américain John Stagliano qui,  dans sa longue  série des Buttman, a centré sa caméra sur les arrière-trains féminins rebondis de ses partenaires de lit. Ou, dans un genre plus compliqué,  le français John B Root qui a trouvé ce concept  étonnant et casse gueule de tourner un porno diffusé en direct sur Canal Plus au fur et à mesure de son filmage. Mais le must absolu du porno/concept, le plus rentable commercialement parlant, est celui des parodies de films connus. Comme le Diner de connes référence au Diner de cons de Francis Veber ; Les Uns dans les autres, hommage sexuel aux Uns et les autres de Claude Lelouch ou encore Edward Penishand, décalquage X d’Edward aux mains d’argent de Tim Burton ou le protagoniste à des godemichets en guise de mains. Et ce concept de parodie X est sans fin… Voir, au hasard des titres,  Sexual Suspects (Usual Supects) ; le Ciel, les oiseaux et ta femme (le ciel, les oiseaux et ta mère), Ma sorcière bien baisée (Ma sorcière bien aimée), Nique Bill (Kill Bill), Jet Sex (Jet Set), Le Seigneur des anus (le Seigneur des anneaux), le Père Noël est une pointure (le Père Noël est une ordure) et, évidemment, l’indispensable Bienvenue chez les ch’tites coquines dont le DVD, dit-on, traînerait avec fierté sur l’une des cheminées en or de Dany Boon !