STREET TRASH

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Après avoirrenouvelé l’horreur avec des chefs d’oeuvre comme Massacre à la tronçonneuse, Maniac, la Colline a des yeux ou la Nuit des morts vivants, le cinéma gore américain se décomplexe au milieu des années 80 en alignant d’autres films cultes sanglants, mais beaucoup plus portés sur l’humour. C’est l’heureux temps des Evil Dead et autre Re-Animator. Dans la foulée de ces deux films cultes, un jeune réalisateur âgé de 22 ans, Jim Muro, se met en tête de faire Street Trash ou la vie d’une bande de clodos dégénérés de Manhattan  dont le quotidien est bouleversé le jour ou l’un d’eux tombe sur une étrange boisson nommé « Viper ». Celle-ci ayant la particularité de faire exploser ou de liquéfier ceux qui la boivent. Sur l’écran, c’est donc un festival de scènes iconoclastement gore et irrespectueusement trash. En un mot : on s’amuse à être dégoûté ! A l’époque de sa sortie en 1987, Street Trash fait fortement sensation, y compris auprès de la presse non spécialisée puisque Gérard Lefort, célèbre critique de Libération, écrira : « Jim Muro est manifestement un petit malin qui a, à la fois tout digéré des grands classiques de l’école gore et tout compris de leur démystification ».

 
Dans le même genre vous pouvez trouver EVIL DEAD ou encore WHAT A FLASH ! .

Mener Street Trash à son terme n’a pas été une affaire simple. Pour réunir les 700 000 dollars nécessaires pour le budget du film, Jim Muro et son producteur Frank Farel ont fait appels à pas moins de 92 investisseurs qui ont mis chacun entre 2500 et 20 000 dollars. De l’argent qui continuait à être prospecté pendant le tournage qui, du coup, est passé à 12 semaines au lieu des 8 prévus. Ainsi, la séquence  d’ouverture du film, celle ou l’homme fond dans les toilettes, a été tourné presque quatre mois après les dernières prises de vue officielle. Interviewé en 2004 pour le bonus du DVD de Street Trash, le scénariste Roy Frumkes, regrettait de ne pas avoir mis dans le script, une parabole politique comme George Romero l’avait fait sur la société de consommation dans son Zombie ou Tobe Hooper sur la guerre du VietNam dans Massacre à la tronçonneuse. Néanmoins, Roy Frumkes reconnaît s’être inspiré de deux choses pour écrire son scénario : D’abord les Aventures de Huckleberry Flynn, célèbre roman de Mark Twain. Et ensuite le film Dodes’kaden, classique du cinéma japonais de 1970 signé Akira Kurosawa auquel Frumkes a emprunté deux phrases de dialogue qu’il a remis tel quel dans une séquence de Street Trash. Quant à Jim Muro, il n’a plus jamais refait de long métrage depuis. Excellent Steadycamer (voir les magnifiques plans très mouvants de Street Trash), Muro est devenu  depuis le plus grand  caméraman d’Hollywood et est régulièrement engagé sur de grosses productions comme Casino de Martin Scorsese, Miami Vice de Michael Mann  et, surtout, Titanic de James Cameron.  

Dans street trash, l'histoire de cette gnôle qui transforme les gens en un amas de gouache multicolore n'a pas grand intérêt. On préféra donc se délecter devant les petites histoires de ces clodos estropiés aux gueules magistralement cassées. Entre un chef tyrannique qui ...

film trashement fun. les effets spéciaux sont incroyables, les acteurs z (mon préféré reste bronson), les idées originales (une boisson qui fait fondre les gens de toutes les couleurs), l'univers grandiose bref de quoi effectivement faire un film culte. je dirai que le seul ...

Avis aux amateurs du genre gore, ce film peut vous plaire ! Dans une ville qui est décrite comme dans un prélude à un monde post-apocalyptique, une bande de clochards tente de mener leur vie à bien. Seulement voilà, ce sont tous des raclures de bas étage, des types prêts ...