SUPERMAN XXX

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Axel Braun, fils du réalisateur Lasse Braun , ex grand manitou de l’âge d’or du X des années 70, est devenu lui même un pornocrate distingué depuis qu’il s’est mis à réaliser des hards classieux et, surtout, hommageux. Ainsi, dans la foulée de sa version X de Batman que certains d’entre vous ont pu mater sur Filmotv, voilà qu’il fait de même avec Superman.  Mais comme Axel Braun semble plutôt être un grand nostalgique du cinéma populaire d’antan, son Superman XXX rend hommage, non pas aux récentes aventures du super héros proto gay de Bryan Singer  mais plutôt aux deux films que Richard Donner réalisa à la fin des années 70. Et  plus particulièrement Superman 2 dont il reprend, en partie, la trame. Superman XXX mixe donc - sur fond d’humour décontracté du gland -  des séquences à effets spéciaux (genre Superman qui arrête un missile fonçant vers New York ou qui balade Lois Lane au dessus de la ville)  et les séquences de cul frontales. Superman, plus impudique que Christopher Reeve dans l’original, laisse donc  tomber facilement son collant bleu moule burnes pour se faire fellationner par  Lois Lane tandis que le vil et chauve Lex Luthor batifole chaudement en compagnie de son assistante.  D’une séquence  à l’autre, on plane ainsi entre le premier ciel lorsque Superman fend les nuages pour sauver la race humaine et le septième ciel lorsqu’il fend des sexes féminins pour assouvir les fantasmes de ces dames. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver CHATTES FRÉMISSANTES (Dominique Aveline, gloire du porno français des années 70/80, joue un homme qui a le pouvoir d'apparaître devant des femmes esseulées pour les honorer avec son membre.) ou encore BATMAN XXX (Une version porno de Batman, la célèbre série télé des année 60, qui, entre deux scènes hard, reprend tout le décorum du feuilleton).

Si, en France, les parodies pornos ont rendu de beaux hommages bandulatoires  aux comédies populaires bien de chez nous (voir le Diner de connes, les Visiteuses, Bienvenue chez les ch’tites coquines, les Tontons Tringleurs ou encore le Père Noël est une pointure), les films X américains ont tendance à détourner, eux, les blocksbusters hollywoodiens. Déjà, en 1979, la mignonnette Désiree Cousteau interprétait le pendant nymphomaniaque de Superman dans un rigolo Supersexgirl tandis que Jamie Gillis jouait un vampire bien plus porté sur sa bite que sur ses canines dans un Dracula X horrifico/salace. Chaque gros film américain a donc désormais droit à sa version X détournée. Que ce soit Porn Wars pour Star Wars, Penetrator pour Terminator,  The Sex Files pour X Files,  Ass Wide Shut pour Eyes Whide Shut ,  Pulp Friction pour Pulp Fiction ou Analgeddon pour Armageddon.  Quant au  Edward Scissorhands (alias Edward aux mains d’argent en français), il devint Edward Penishand, le héros du film imaginé par Tim Burton se retrouvant ici, non pas avec des paires de ciseaux en guise de mains, mais des godemichets salaces !

Aujourd’hui, la parodie porno semble donc être le meilleur moyen pour vendre un film X.  Private, une des plus grosses sociétés de cul, a même ouvert une branche spécialisée dans les parodies X avec plus de cent détournements au compteur dont ceux du Seigneur des anneaux, Indiana Jones et Gladiator. En 2005, la société Digital Playground  a été jusqu’à investir près d’un millions de dollar pour Pirate, version porno du Pirates des Caraïbes rempli de moussaillons queutards et de lesbiennes furibardes. Sur que Johnny Depp doit avoir le DVD !