LA MORT, PÈRE ET FILS

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Adaptant sa bande dessinée Welcome to the Death Club avec la complicité de Denis Walgenwitz, Vincent Paronnaud, dit Winshluss, s’essayait ici à la stop-motion tout en cultivant son goût pour les atmosphères graphiques tranchées et nimbées d’expressionnisme. Par son propos (le fils de la Mort veut aller contre sa nature, contre la volonté paternelle, et devenir un ange gardien), par son goût du macabre et par les techniques employées, le film put ainsi évoquer L’étrange Noël de Monsieur Jack de Henry Selick. Même si on a aussi pas mal pensé – BD oblige – aux travaux d’autres dessinateurs tel Arthur de Pins (Zombillénium) ou Joan Sfar (Petit vampire). Un air de famille, décidément.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver VINCENT (Tim Burton rend hommage à Vincent Price, acteur légendaire du cinéma d'épouvante. Ce court métrage d'animation macabre contient les prémisses de "L’Étrange Noël de Monsieur Jack".) ou encore L'ÉTRANGE POUVOIR DE NORMAN (L'humour macabre est également au rendez-vous avec ce superbe long métrage en stop motion (animation de marionnettes image par image), qui raconte une invasion de zombies.).

Monsieur La Mort vit seul avec son fils. Chaque jour, il laisse l'enfant à la maison pour aller travailler. La Mort est un travailleur consciencieux qui vérifie les décés et le départ des âmes pour le ciel.

Le fils n’aime pas le métier de son père et préfère passer ses journées devant la télévision, où les dessins animés lui apprennent les valeurs de l’amitié et de la vie.

Au contraire de son père, le fils de la Mort veut devenir Ange gardien. Après une dispute avec son père, il fait une fugue pour réaliser son rêve.