SAMOURAI ACADEMY

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Samouraï Academy de Rob Minkoff, Mark Koetsier et Chris Bailey est un film d’animation bourré d’action et d’humour sur un chien qui parvient à s’imposer dans un univers peuplé par des  chats. Ce toutou qui rêve de devenir samouraï sera bientôt confronté à l’armée du Shogun. Son maître, matou sévère et grincheux, aura du pain sur la planche pour lui donner le niveau nécessaire afin d’éviter la destruction d’un village.

Les créateurs du film ont puisé leur inspiration dans Le Shérif est en prison (Blazzing Saddles), une comédie réalisée en 1974 par Mel Brooks et coécrite – notamment - par Richard Pryor. Samouraï Academy est très librement inspiré de cette histoire, parodie de western où un Afroaméricain débarquait dans une petite ville de l’Ouest pour y faire régner l’ordre et finissait par se faire respecter par la population. Cette fable hilarante au message antiraciste revit grâce au chien et aux chats de cette version modernisée à la façon d’un film d’arts martiaux.

Samouraï Academy réunit deux stars de l’animation américaine. Rob Minkoff a notamment réalisé Le Roi Lion (1994) et M. Peabody et Sherman (2004). Mark Koestier a, quant à lui, animé le méchant Scar sur Le  Roi Lion mais aussi le gouverneur de Pocahontas, Jane dans Tarzan et Esmeralda dans Le Bossu de Notre-Dame. Ils ont été épaulés par Chris Bailey qui a fait ses premières armes dans l’animation sur le court métrage Mickey perd la tête en 1995 avant de devenir directeur de l’animation sur Alvin et les Chipmunks (2007).

 
Dans le même genre vous pouvez trouver KUNG FU PANDA (Un délice signé Mark Osborne et John Stevenson autour d'un gros nounours bicolore qui devient un as des arts martiaux.) ou encore 1001 PATTES (Dans ce film d'animation de John Lasseter et Andrew Stanton, des insectes inventifs et intrépides sauvent un village.).

Pour rendre leur film plus familial, les réalisateurs de Samouraï Academy ont adouci les blagues parfois un peu corsées du Shérif est en prison.

Ils font un clin d’œil à Mel Brooks, réalisateur de la comédie des années 1970, avec la réplique « It’s good to be the Shogun », référence à la chanson « It’s good to be The King » que chantait Mel Brooks dans son film La Folle histoire du monde. Mel Brooks a accepté de prêter sa voix au Shogun dans la version originale du film. Le nom du Shogun, Toshiro Tifune, est une référence à la star japonaise Toshiro Mifune. Le nom de Jimbo est un diminutif de « yojimbo » (« garde du corps » en japonais), titre d’un film avec Toshiro Mifune réalisé en 1961 par Akira Kurosawa. Ce personnage est inspiré de Jim, celui qu’incarnait Gene Wilder dans Le Shérif est en prison. 

Les cinéastes ont choisi de filmer d’abord les combats d’arts martiaux en prises de vues réelles afin que les animateurs puissent s’inspirer de la gestuelle de véritables acteurs. Le personnage principal, le chien Hank, a de petites pattes et un long torse ce qui l’a rendu difficile à animer pour les scènes de combats. Il a fallu exagérer tous ses mouvements pour qu’il soit crédible.

Le compositeur Bear McCreary s’en est donné à cœur joie sur le projet. Il a trouvé une excellente occasion de rendre hommage aux films d’arts martiaux  et aux westerns tout en honorant aussi Mel Brooks dont il est fan. Il a pensé à de prestigieux confrères comme Ennio Morricone, Akira Ikufube et Lalo Schiffrin avant de se mettre au travail. Son but était de mêler des sonorités propres aux westerns à des tonalités orientales tout en retrouvant un ton proche des films des années 1970. Deux chansons originales écrites par Alan Zachary & Michael Weiner ont également été ajoutée à la bande-son.

Un film divertissant et amusant , qui fait vite passer les 85 minutes de film de façon plaisante et amusante . un vraie petit bon film venu tous droit du Japon pour nous divertir tous cela pour notre plus grand plaisir . L'animation est de qualité car c'est très réussi le ...

J'suis pas fan des dessins animés de base, mais celui-ci est correct quand même. Il fait le job, ça marche comme n'importe quel autre dessin animé un peu rigolo.A la base je lui aurais mis 6, mais je lui accorde quand même un point supplémentaire pour les quelques ...