THE HOUSE

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On se souvient toutes et tous de nos terreurs enfantines : elles nous poursuivent d’ailleurs parfois à l’âge adulte... Se réveiller en pleine nuit dans une maison vide, sans trouver trace des parents en fait partie. Voilà ce qui arrive aux deux enfants du film de Kyle Edward Ball qui sa suivre. Alors non seulement, le papa des bambins a disparu mais en plus, les portes et les fenêtres de la maison sont elles aussi aux abonnés absents !  

Ajoutez à cela une présence pas franchement bienveillante rôdant dans les recoins de la bicoque et vous obtenez un film d’horreur parmi les plus dérangeants de ces dernières années ! Grain de l’image volontairement rétro et sale, angles asymétriques, quasi absence de dialogues, obscurité constante : rien de tout ce que vous allez voir n’est confortable et ne fait que renforcer l’angoisse, certains parleront de terreur, qui s’installe au fil des minutes.  

C’est ce que l’on appelle une « expérience de cinéma » et le spectateur n’en ressort pas tout à fait indemne. 

 
Dans le même genre vous pouvez trouver PARANORMAL ACTIVITY (Pas besoin de millions de dollars pour tourner un film d'horreur qui tient la route : en voici les preuves...) ou encore AMYTIVILLE LA MAISON DU DIABLE (Dans la catégorie des "maisons bien angoissantes", en voici deux exemples qui devraient hanter vos nuits pour un bout de temps !).

L’industrie du cinéma se cherche régulièrement un nouveau film sur lequel appliquer le qualificatif de « phénomène ». La sortie de « The house » aux Etats Unis en janvier 2023 a vu ressurgir le terme : tourné pour environ 15 000 dollars, cet étrange objet horrifique en a finalement récolté plus de deux millions au box-office ! Depuis « Le projet Blair Witch », on n’avait rien vu de tel dans ce genre-là... Coup d’essai et donc coup de maître pour Kyle Edward Ball, jeune réalisateur jusqu’ici connu par quelques spécialistes pour avoir monté une chaîne YouTube sur laquelle il adaptait en version court-métrage les cauchemars que lui racontaient ses abonnés... Souhaitons-lui le même succès que quelques-uns de ses aînés ont rencontré en se lançant dans des productions à tout petit budget, en effets devenus de véritables « phénomènes »...  

Revenons d’ailleurs sur « Blair Witch » : précurseurs du « found-footage », ces fictions tournées avec de supposés enregistrements vidéo retrouvés après la disparition de leurs auteurs, le film de Daniel Myrick et Eduardo Sánchez en 1999 marque un tournant : cette histoire de bois hantés dans lesquels vont se perdre trois étudiants voulant tourner un documentaire a terrifié les spectateurs, sans jamais déployer à l’écran les effets gore généralement attachés à ce style de cinéma. Avec près de 250 000 millions, le film explose tous les compteurs. 

S’inspirant de cette veine, le producteur Jason Blum va lui se lancer en 2009 dans une aventure toute aussi lucrative, celle de « Paranormal activity ». Cette fois, nous sommes dans une maison où les caméras enregistrent la nuit d’étranges phénomènes survenant alors que les habitants sont plongés dans le sommeil. Au fil des jours, les choses deviennent de plus en plus terrifiantes...  

Skinamarink est un long cauchemar fiévreux jouant avec les peurs primordiales animant ou ayant animé chacun d'entre nous. On est transposé dans les souliers de 2 enfants, on voit le monde à travers leur yeux, leur innocence. C'est du jamais vu, il est impossible de ...

Un sale petit chiard et sa soeur font de la merde en pleine nuit dans une maison qui donne envie de se pisser dessusJe l'avais vu une première fois, j'avais trouvé ça très bien et je voulais le revoir pour saisir un peu plus de subtilité parce que c'est spécial ...

L'expérience de la peurRares sont les films qui nous meuvent physiquement. Ceux qui secouent nos corps de rires, trempent nos visages de larmes ou nouent nos tripes d'angoisse.Au cours des dix dernières années, seulement 3 films ont véritablement éprouvé mon corps ...