WINNIE THE POOH : BLOOD AND HONEY

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Winnie l'ourson et ses copains animaux anthropomorphes (Porcinet, Coco lapin, Maître hibou et Bourriquet) sont abandonnés en pleine forêt par Jean -Christophe, leur ami humain qui leur apportait régulièrement de la nourriture. Désemparés, ils tuent la copine de Jean-Christophe, le kidnappent puis s'attaquent à un groupe d'étudiants en balade dans la région.Si l'on devait résumer rapidement cette histoire (qui n'est pas basée sur un fait divers réel donc) , on pourrait dire que c'est comme une version de Vendredi 13 avec des animaux à la place de Jason Voorhees. Au programme, des séquences gore habituelles du genre : étranglement avec une chaîne, écrasement de tête avec une voiture, éclatement de visage à coup de masse, cadavre poignardé avec fureur, couteau planté dans une bouche ouverte. Le tout réalisé avec un sens évident de dérision et de deuxième degré macabre.Les droits de Winnie l'ourson écrits par Alan Alexander Milne étant tombés dans le domaine public, le réalisateur Rhys Frake-Waterfield s'empare du personnage pour enfants pour en faire cette version dégénérée. Mais en faisant attention à ne pas coller – afin d'éviter un procès - à la représentation qu'en a donné Walt Disney à travers ses multiples films et séries d'animation.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver CRAZY BEAR (Mi-satirique, mi-horrifique, ce film d'horreur forestier conte le parcours meurtrier d'un ours qui a sniffé par mégarde plusieurs kilos de cocaïne dans les bois. Inspiré d'une histoire vraie.) ou encore VENDREDI 13 (Classique du cinéma d'horreur des années 80 qui a inventé le slasher).

Employé chez EDF Energy en Angleterre, Rhys Frake-Waterfield quitte son emploi du jour au lendemain pour devenir, dès 2021, producteur, scénariste et concepteur d'effets visuels sur des séries Z d'horreur à petit budget telles que Crocodile Vengeance, Shockwaves, Dinosaur Hotel et une vingtaine d'autres réalisées en l'espace de deux ans. Surpris par le mini-succès de sa version sanglante et agressive de Winnie l'ourson tourné pour 100 000 dollars en à peine dix jours dans la forêt d'Ashdown en Angleterre, Rhys Frake-Waterfield a décidé de s'attaquer prochainement à une suite aux aventures de son nounours psychopathe. Avant de mettre en boite ensuite Peter Pan: cauchemar à Neverland. Classique de la littérature enfantine créé par l'écrivain britannique Alan Alexander Milne en 1926, "Winnie l'ourson" a donné lieu à plusieurs adaptations produites par Walt Disney. Sous forme de longs métrages d'animation (dont le premier est Les Aventures de Winnie l'Ourson de Wolfgang Reitherman en 1977) et de séries comme Les Nouvelles Aventures de Winnie l'Ourson, soit 82 épisodes produits entre 1988 et 1991.L'histoire du cinéma déviant est jalonnée d'ours aussi psychopathes qu'un Freddy Krueger sous acide. Ainsi, en 1976, le film d'horreur de William Girdler, Grizzly, le Monstre de la forêt, avait impressionné beaucoup de spectateurs, avec son ours aux pattes aussi grosses qu'une voiture exterminant des êtres humains en plein parc de Yellowstone. Dans le genre des nounours pas cools, on peut aussi citer The Beast (2008) où huit jeunes délinquants affrontent en même temps un tueur en série et un ours déglingué, le très réaliste Backcountry (2014) où un couple de campeurs se fait dévorer par un ours, et surtout Crazy Bear (2023), mettant en scène un ours devenu fou après avoir ingéré toute une cargaison de cocaïne tombée en pleine forêt.