DANS LES YEUX DE THOMAS PESQUET ET AUTRES AVENTURES SPATIALES

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Dans les yeux de Thomas Pesquet et autres aventures spatiales réunit un documentaire de Jürgen Hansen et Pierre-Emmanuel Le Goff et une sélection de cinq courts métrages qui abordent la thématique de l’espace à travers cent vingt ans de cinéma. Le premier film permet de suivre l’astronaute français. On est avec lui pendant son entraînement à Houston puis on l’accompagne pendant son séjour de six mois sur la station spatiale internationale entre 2016 et 2017. Les « autres aventures spatiales »  proposent Voyage dans la Lune (1902) de Georges Méliès, Johnny Express (2014) de Woo Kyungmin, Gagarine (2015) de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, Le Goût Framboise (2018) de David Noblet et Sidéral (2021) de Carlos Segundo. 

Le réalisateur Pierre-Emmanuel Le Goff a réalisé de nombreux courts métrages avant de suivre l’aventure spatiale de Thomas Pesquet et de signer  Thomas Pesquet, l’étoffe d’un héros (2016), Thomas Pesquet, l’envoyé spatial (2017), Dans la peau de Thomas Pesquet (2018) et 16 Levers de soleil (2018). Pour ses projets concernant l’astronaute français, il collabore avec Jürgen Hansen, journaliste, réalisateur et producteur qui s’intéresse à la science, la nature, la société, l’aventure et les voyages. 

Le programme a été conçu en collaboration avec l’Agence du court métrage. Les réalisateurs ont souhaité faire voyager le public dans l’espace de diverses manières en passant d’un pionnier du cinéma (Méliès) à des œuvres en prises de vues réelles ou animées. A sa sortie, leur film a également été accompagné d’une expérience en réalité virtuelle baptisée Dans la peau de Thomas Pesquet. Il s’agissait du premier film en VR tourné dans l’espace.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver VOYAGE OF TIME : AU FIL DE LA VIE (Terrence Malick offre, lui aussi, des images sublimes dans ce documentaire philosophique.) ou encore PROXIMA (Dans cette fiction, Alice Winocour décrit l'entraînement d'une astronaute incarnée par Eva Green. Thomas Pesquet y fait une apparition.).

Dans les yeux de Thomas Pesquet a été conçu en étroite collaboration avec l’astronaute. C’est après avoir vu Gravité Zéro, documentaire sur les astronautes Alexander Gerst et Reid Wiseman réalisé par Jürgen Hansen, que ce dernier s’est laissé convaincre. Thomas Pesquet avait envie de partager son expérience en emmenant le public avec lui dans l’espace. S’il l’avait déjà fait par l’intermédiaire des réseaux sociaux, il a choisi de se lancer dans le cinéma afin de pouvoir raconter son histoire de façon construite. Il a commencé à travailler avec les réalisateurs pendant son entraînement. Il estimait qu’il s’agissait d’une occasion de montrer au spectateur un aspect méconnu de son travail. L’astronaute estime que le partage et la vulgarisation sont des parties intégrantes de sa mission. 

Les réalisateurs avaient fourni un programme de prises de vues à l’astronaute. Ils lui avaient précisé en détails le type de plans qu’ils souhaitaient. Pour pouvoir filmer, Thomas Pesquet disposait de caméras mobiles au format HD, de RED avec des capteurs grand format (6K) ainsi que d’une GoPro 4K adaptée aux conditions extrêmes de ses sorties hors de la station. Il a dû prendre des initiatives pour s’adapter aux situations imprévues que lui a réservé son séjour dans l’espace. Il avait d’autant plus de mal à assurer ses prises de vues que la station spatiale tourne à 28 000km/h.  Il est revenu avec de si nombreuses heures de rushes que le montage du film a duré sept mois.

Les réalisateurs ont choisi de confier la narration du film à Marion Cotillard en raison de sa popularité à l’étranger depuis son Oscar pour La Môme mais aussi parce qu’elle est très impliquée dans des causes environnementales. L’écologie est un sujet qui était particulièrement important pour les cinéastes désireux de montrer la fragilité de notre planète vue depuis l’espace et les nombreuses dégradations qu’elle a déjà subie. Ils souhaitaient aussi souligner la solidarité entre les différentes nationalités qui règne sur la station.

Très bonne expérience mais légèrement court ! On aurait aimé en voir plus. Je conseille de le voir dans un cinéma indépendant pour bénéficier de quelques courts métrages qui méritent d'être vues. ...