FUIS-MOI, JE TE SUIS

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Ces dernières années, une nouvelle vague de cinéastes japonais s’est faite connaitre sur la scène internationale. Parmi eux, Koji Fukada, réalisateur remarqué au Festival de Cannes avec Harmonium. Un Festival où il a présenté son dernier projet en date : un diptyque intitulé en français Suis-moi je te fuis et Fuis-moi je te suis. Dans le deuxième volet, le réalisateur s’intéresse cette fois au regard que porte une femme sur les hommes.

Dans Fuis moi je te suis, Tsuji a décidé d’oublier définitivement Ukiyo et de se fiancer avec sa collègue de bureau. Ukiyo, quant à elle, ne se défait pas du souvenir de Tsuji… mais cette fois, c’est lui qui a disparu..

C’est Kaho Tsuchimura, actrice de télé et de cinéma japonaise vue dans Mother de Tatshushi Omori qui interprète Ukiyo. Quant à Tsuji est interprété par Win Morisaki, acteur japonais vu dans Ready player one de Steven Spielberget qui avait prêté sa voix au film d’animation Les enfants de la mer. Une voix que les Japonais connaissent bien puisqu’il est le chanteur du groupe de J-pop Prizma X.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver HE SAID SHE SAID (Un autre film avec un point de vue masculin et féminin.) ou encore SUIS-MOI JE TE FUIS (Ce qui se passe avant.).

Suis-moi je te fuis et Fuis-moi je te suis sont une adaptation du manga The Real Thing (Honki No Shirushi) de Mochiru Hoshisato. Un livre que le réalisateur avait lu vingt ans plus tôt. Koji Fukada avait été marqué par la façon dont le manga décrivait « la douleur et la tristesse qu'éprouvent les femmes à force d'être perçues comme des abstractions ».

En 2016, il finit par suggérer l’idée d’une adaptation au producteur, Toyama Tsuyoshi. Lequel émet l’idée d’en faire une série. Le réalisateur accepte en raison de la densité du matériau d’origine. Qui plus est, Nagoya TV lui a laissé carte blanche pour le casting et le scénariste et lui a donné pour seule contrainte de faire dix épisodes. La série The Real Thing est diffusée au Japon entre octobre et décembre 2019. Le succès a été tel que la chaîne a demandé à Fukada de remonter la série pour l’exploiter en long-métrage.

« J'ai accepté, dit le réalisateur, sans me rendre compte que réduire ces dix épisodes en deux films allait être une vraie gageure : maintenir l'intérêt du spectateur d'épisode en épisode n'a rien à voir avec la construction des longs métrages. » Koji Fukada a néanmoins réussi son pari puisque les deux films se sont retrouvés sélectionnés au Festival de Cannes.

Chez Fukada s'aimer c'est revenir au monde de l'enfance. C'est jouer au prince et à la princesse sous le regard d'un yakuza pas forcément pour sauver l'autre mais déjà pour vivre la pureté de l'aventure. L'enfance c'est vivre des sentiments ...

La première partie de ce diptyque commençait à un passage à niveau, 3 heures et 53 minutes - et une semaine entre – la seconde partie se termine au même passage à niveau. Elle est tout aussi oppressante, les personnages se déplacent entre les refus –les leurs à ceux ...

* Tsuji est un employé de bureau, séducteur. * Il est en relation libre avec sa patronne Hosokawa. * Minako, sa collègue, est amoureuse de lui et veut l'épouser. * Cet équilibre amoureux instable s'écroule quand Ukiyo entre dans sa vie. A un passage à niveau, Tsuji ...