SÉRIE NOIRE POUR UNE NUIT BLANCHE

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Ed Okin, un cadre candide qui ne supporte plus son travail, souffre d'insomnie et ne se remet pas des tromperies de sa femme. Histoire de changer d'air, il prend un vol pour vers Las Vegas. Mais à peine arrivé à destination, il est témoin d'un meurtre. Puis tombe dans la foulée sur une certaine Diana, une voleuse de bijoux poursuivie par des iraniens armés. Ed est alors entrainé avec Diana dans une course poursuite sans fin à travers la ville. 

Entre comédie policière et espionnage, Série noire pour une nuit blanche est aussi un hommage aux films noirs hitchockiens. Notamment dans la relation que mène Ed (Jeff Goldblum), un homme ordinaire dépassé par les événements et Diana (Michelle Pfeiffer), une femme fatale en danger de mort. Fidèle à son humour burlesque (celui des Blues Brothers ou d'Hamburger Film Sandwich), John Landis ajoute aussi quelques gags hérités des vieux burlesques américains. Comme cette séquence où des gangsters se prennent une porte sur la tronche. 

Comme il l'a fait dans d'autres films, John Landis a donné des caméos a plusieurs réalisateurs de renoms. On peu ainsi apercevoir brièvement Jonathan Demme en agent fédéral, Don Siegel dans des toilettes publiques, Richard Franklin en ingénieur aéronautique, Paul Bartel en portier d'hôtel, Jack Arnold dans un ascenseur, David Cronenberg en en superviseur aéronautique et Roger Vadim en “Monsieur Melville”. Ce dernier caméo ayant été proposé dans un premier temps à Jean Luc Godard qui a refusé.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver KISS KISS BANG BANG (Parce que le scénariste et réalisateur Shane Black (créateur de "L'Arme fatale") mélange finement thriller, comédie et film d'action, bien servi par le talent de Robert Downey Jr.) ou encore AFTER HOURS (Parce que cette comédie débridée, qui nous révèle une autre facette du talent de Martin Scorsese, se déroule également pendant une nuit unique, durant laquelle le héros va de Charybde en Scylla.).

Né en 1950 à Chicago, l'utracinéphile John Landis exerce divers jobs à Hollywood (coursier, cascadeur, assistant de production) avant de réaliser en 1973 son premier long métrage, Schlock, une parodie de King Kong ou il interprète lui même un gorille en vadrouille qui sème la panique dans une petite ville de Californie. Landis enchaine avec Hamburger Film Sandwich, comédie à sketches dont le fil conducteur est suite de parodies de films. Et ce avant les cartons financiers d'American Collège et The Blues Brothers qui font de lui une valeur sure d'Hollywood. Il tourne ensuite une quinzaine de films dont Le Loup Garou de Londres et quelque comédies conçues sur mesure pour Eddie Murphy (Un fauteuil pour deux, Un Prince à NewYork et Le Flic de Beverly Hills 3). 

Après avoir joué des seconds rôles dans diverses séries et autres téléfilms, Michelle Pfeiffer est révélée au cinéma dans Grease 2 (1982) de Randal Kleiser et surtout Scarface de Brian De Palma. L'actrice connait ainsi son heure de gloire dans les années 80. Notamment dans Ladyhawke de Richard Donner, Les sorcières d'Eastwick de George Miller, Veuve mais pas trop de Jonathan Demme et Susie et les Bakers Boys de Steven Kloves. Même si elle tourne encore pour de grands réalisateurs dans années 90 (Le temps de l'innocence de Martin Scorsese, Batman : le défi de Tim Burton) , il lui arrive de décliner (par choix ou par erreur) d'autres grands rôles. Comme Le silence agneaux, Pretty Woman, Thelma & Louise et Basic Instinct. Ses dernières années, l'actrice a fait plusieurs courtes apparitions dans des franchises Marvel comme Avengers et Ant-Man. 

A l'origine, c'est Jack Nicholson qui devait interpréter le rôle tenu par Jeff Goldblum. Mais l'acteur de Shining a finit par refuser estimant que son personnage n'était pas assez en action. Landis se retourne alors vers Gene Hackman. La firme productrice Universal s'y oppose car Hackman venait de cumuler plusieurs bides au box office. Idem pour le rôle Michelle Pfeiffer proposé à Jamie Lee Curtis qui a du également décliner car elle s'apprêtait à donner la réplique à John Travolta dans Perfect de James Bridges.

Cette course-poursuite comico-policière est un peu dans l'esprit des Blues Brothers du même Landis, sans en avoir l'esprit fumant ni le ton blues, mais elle est sacrément mouvementée, bourrée d'humour et de clins d'oeil, où le réalisateur multiplie les surprises par sa mise ...

C'est un peu n'importe quoi ! Mais, lorsque c'est John Landis derrière la caméra, il y a toujours moyen que ce soit génial. Ici, c'est un Jeff Goldblum insomniaque et cocu qui va se retrouver embarqué dans une nuit de folie avec la belle Michelle Pfeiffer, et rien que cette ...

Bonjour et bienvenue sur ma critique de serie noire pour une nuit blanche, le film préféré des insomniaques de 40 piges qui n'ont plus de jus dans leur vie. Ouille la nouille part en couille ! Un peu comme moi car je suis ...ou du moins j'etais du genre à trainer la nuit, ...