LE CHÊNE

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Découvrir ce qui se passe autour d’un arbre bicentenaire au fil des saisons, c’est ce que proposent Michel Seydoux et Laurent Charbonnier dans Le Chêne. Ce documentaire sans commentaire en voix off propose une voyage immersif en forêt laissant le spectateur se perdre en pleine nature auprès d’un héros imposant qui accueille une faune variée. Les images sublimes font connaître des animaux et des plantes en rendant hommage à la biodiversité dans les bois. Chouette, mulots, marcassins, écureuil, serpent et fourmis font partie des rencontres que réserve le film.

Laurent Charbonnier est bien connu des amateurs de films animaliers  avec notamment la série Les Animaux amoureux (2005-2007). Il a aussi signé des prises de vue pour des documentaires comme Les Saisons (2013-2014), Océans (2008) et Le Peuple migrateur (1999-2002) de Jacques Perrin et Jacques Cluzaud. Il est aussi un fidèle collaborateur Nicolas Vannier notamment pour Loup (2008) et Belle et Sébastien (2012-2013). Le Chêne est le premier film en tant que réalisateur de Michel Seydoux, connu pour son  travail de producteur sur de nombreux films d’Alain Cavalier. 

Le scénariste Michel Fessler a travaillé sur plusieurs films de fiction comme Ridicule (1995) de Patrice Leconte et Le Petit Nicolas (2022) de Benjamin Massoubre et Amandine Fredon. Il a aussi participé à La Marche de l’empereur de Luc Jacquet qui a remporté l’Oscar du meilleur documentaire en 2006. Il a aidé les réalisateur à construire l’arc narratif du Chêne, documentaire réalisé dans le respect de l’écologie et de la biodiversité.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver MICROCOSMOS, LE PEUPLE DE L'HERBE (Claude Nuridsany et Marie Pérennou font découvrir la nature et toutes sortes de petites bêtes (insectes et arachnides) comme si le spectateur vivait avec elles.) ou encore OCÉANS (Jacques Perrin et Jacques Cluzaud plongent le spectateur au milieu de la faune et de la flore des océans.).

Les auteurs du Chêne se sont livré à des recherches poussées avant de signer ce film qu’ils ont souhaité pédagogique. Les réalisateurs et le scénariste Michel Fessler ont fait appel à des spécialistes du Museum national d’Histoire naturelle pour préparer leur tournage et allier une structure de mise en scène de fiction à cette histoire naturaliste. Ils ont ainsi découpé chaque séquence et réalisé un storyboard complet du film. Le tournage a duré un an et demi dans le forêt de Bracieux, dans le Loir-et-Cher, pour qu’ils puissent couvrir toutes les saisons. Ils se sont donné les moyens de leurs ambitions en se servant de techniques très perfectionnées - dont un  studio destiné aux prises de vue macro - pour donner vie à leur projet. 

L’arbre, qui est le héros du film, est un chêne pédonculé qui vit depuis 1810. Il pesait 9 tonnes et mesurait 17,5 m au moment du tournage. Le film permet de découvrir des créatures méconnues. Parmi elles, le balanin, insecte qui se nourrit de glands, est l’une des plus fascinantes.

Les auteurs ont souhaité offrir une occasion unique d’appréhender le monde qui entoure l’arbre et de faire comprendre à quel point il est essentiel et nourricier en termes de biodiversité. Le Chêne a une vocation pédagogique et sa sortie a d’ailleurs été complétée par un kit pour les enfants, un livre et une bande dessinée.

Cyrille Aufort, qui signe la musique du film, avait composé celle de réalisations de Luc Jaquet comme L’Empereur ou La Glace et le ciel. Il a commencé par voir un bout-à-bout du film avant d’écrire puis s’est appuyé sur ce que les réalisateurs souhaitaient que le spectateur ressente selon les séquences Il a choisi de composer une mélodie majestueuse pour le chêne. Son plus grand défi était d’équilibrer les moments musicaux et ceux où il valait mieux ne pas mettre de musique. 

Attention, cet avis comporte ce genre de spoilers: comment filme-t-on cette intense vole-poursuite entre oiseaux…Prise de vues répétées, traquenard aménagé ou illusion de montage ? Après le nullissime "La nature", le misanthrope "panthère des neiges", le trop honnête ...

Merci Laurent Charbonnier et Michel Seydoux pour ce documentaire sans voix off d'1h20 nous faisant découvrir tout un écosystème autour d'un chêne vieux de 210 ans. Merci pour l'immersion totale. Merci pour cet aparté dans mon existence. Merci pour l’apaisement. Ça fait ...

J’ai beau habiter Paris depuis 25 ans, j’adore la nature et ce genre de documentaire me fascine à chaque fois. Né en 1810 et situé dans la forêt de Sologne, le majestueux chêne en question, sous ses allures paisibles, cache un véritable microcosme insoupçonné, de ses ...