LYNX

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« Ce film est unique, affirme son réalisateur Laurent Geslin. Il n’y a pas de film sur le lynx  boréal dans son milieu naturel. » Et si Lynx constitue une première cinématographique c’est grâce à la ténacité de ce photographe animalier, très concerné par la prévention de la nature. Laurent Geslin a en effet passé neuf années à observer ce félin dans le massif jurassien avant de commencer son tournage.

Plus d’un an de prises de vues a été nécessaire pour boucler son documentaire sur cette espèce protégée en France comme en Europe. Mettant en scène une famille de lynx, il fait partager, au fil des jours, le quotidien d’un couple de ces gros matous au pelage tacheté de noir et de leurs rejetons dans les paysages sauvages où ils vivent à l’abri des regards humains.

Laurent Geslin a la chance de vivre dans un village du Jura suisse à quelques minutes à peine du territoire où ce grand prédateur a été réintroduit dans les années 1970 afin de limiter les dégâts des herbivores sur la forêt. Le lynx représente pour le réalisateur une sorte de « success story », la solution « douce » d’une cohabitation entre notre monde et le monde dit « sauvage ». Autant de raisons qui l’ont convaincu de consacrer tout un documentaire à ce fauve nocturne, qui ne cesse de le fasciner.

 
Dans le même genre vous pouvez trouver LA PANTHÈRE DES NEIGES (La traque d'un félin, réputé insaisissable, sur les hauts plateaux à l'est du Tibet) ou encore MON AMI LE LYNX (Cette fiction met en scène l'amitié entre un enfant de 12 ans et un lynx né dans un parc naturel).

Avant de devenir photographe professionnel, Laurent Geslin a été guide naturaliste en France, en Afrique du Sud et en Namibie après des études d’histoire de l’art. Publié dans divers magazines internationaux, dont le prestigieux National Geographic, il a vu ses clichés récompensés par plusieurs prix à travers le monde.  En 2010, il fait paraître « Safari urbain » où ses photos révèlent comment toute une faune insoupçonnée a réussi à s’installer dans de grandes villes européennes telles que Londres, Barcelone ou Paris. En 2014, son ouvrage « Lynx, regards croisés » fait pénétrer dans l’intimité de ce prédateur tout en faisant état de la controverse suscitée par la réintroduction de l’animal dans les montagnes d’Europe.

Lynx marque le passage de la photo à l’image animée pour Laurent Geslin. « Avec le cinéma, je peux raconter des histoires que j’avais du mal à raconter avec un appareil photo », explique-t-il. Mais ce mode d’expression ne va pas sans difficultés quand il s’agit de cadrer un animal d’une discrétion incroyable. Réussir une photo est l’affaire de quelques secondes et de bons réflexes, alors que pour obtenir un plan cinématographique il faut faire preuve d’anticipation et d’une bonne dose de sang froid. « Même physiquement, je ne me déplace pas tout à fait de la même manière, raconte le documentariste. C’est toute une approche qui me convient presque mieux. On fait rarement une belle image « à la volée » en cinéma, mais quand on réussit à « construire » un plan, l’émotion est vraiment présente ».

En passant derrière la caméra, il n’a pas renoncé pour autant à ses exigences artistiques. Ses images restent authentiques : pas de ralenti spectaculaire ou de lynx qui saute par dessus la caméra ou qui vient renifler le pantalon, comme dans certains documentaires utilisant des animaux dressés. Malgré les difficultés rencontrées sur ce tournage au long cours et les innombrables heures de traque, Laurent Geslin a eu l’opportunité de vivre des instants extraordinaires. Comme cette nuit où, pour pouvoir enregistrer le chant d’amour du mâle, il s’est installé à la belle étoile dans un sac de couchage, auprès de son micro parabolique. Au bout d’un moment, il s’est retrouvé avec un lynx à ses pieds, curieux de découvrir cet étrange appareil. « Il n’avait pas peur. Il sait que la nuit, le roi, c’est lui ».

Attention, cet avis comporte ce genre de spoilers: le prédateur naturel du Lynx est désormais la twingo. Et ces grosses raclures de chass…braconniers. Le montage est imprécis, l’étalonnage un peu raté, le discours un peu niais (« Comme c’est beau de savoir qu’un ...

Dans ma petite Suisse, il n'est guère simple d'observer le fameux lynx, le fantôme des bois. Alors que j'observais un spécimen dans un zoo, un collègue à moi m'a dit en avoir vu un jour un, le temps d'une fraction de seconde. Le fantôme s'était envolé comme si de rien était. ...

Effectivement je suis resté sans voix devant la beauté majestueuse de cet énigmatique chaton des forêts jurassiennes. J'avais beaucoup aimé la Panthère des neiges mais la princesse se faisait un peu trop désirer à mon goût. Il fallait attendre une bonne heure avant de ...