TRANCE

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Il en va des commissaires-priseurs comme des policiers, des footballeurs ou des politiciens : leurs rangs fort respectables recèlent leur lot de ripoux ! Vous allez faire la connaissance de Simon, bien décidé à s'adjuger de façon tout à fait illégale un tableau de maître, valant plusieurs millions d'euros. Pour cela, Simon va s'associer avec le gang de Frank et imaginer une arnaque parfaite, destiné à tromper les enquêteurs une fois la toile envolée.

Le souci, c'est que Simon va prendre un coup sur la tête et tout oublier des conditions du vol, y compris le plus important : l'endroit où il bien pu cacher le tableau ! Sa rencontre avec une envoûtante spécialiste de l'hypnose va lui révéler une route semée d'embûches : celle de sa mémoire…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver L'AFFAIRE THOMAS CROWN (Le vol de tableau est un métier à risque, que l'on s'appelle James McAvoy ou Steve MacQueen ! Au final, c'est toujours le spectateur qui empoche le butin !) ou encore HYPNOSE (Attention : parcourir les recoins de l'esprit humain peut avoir de fâcheuses conséquences... Film d'horreur ou thriller, les héros de ces deux films en font la cruelle expérience...).

Difficile en apparence de suivre le parcours de Danny Boyle en y trouvant une cohérence. Depuis "Petits meurtres entre amis" son premier film en 1994, le réalisateur britannique prend un plaisir de gamin à brouiller les pistes ! Dans "Transpotting" en 96, il nous entraîne dans le cauchemar toxicomane d'Ewan McGregor. Quatre ans plus tard, "La plage" est l'occasion d'une course au trésor entre Leonardo di Caprio et Guillaume Canet dans un enfer paradisiaque et tropical. Suivront "28 jours plus tard", film de zombies ultra efficace, "Sunshine", thriller ésotérique de science-fiction, "Slumdog millionaire", fable bollywoodienne sur l'amour et l'amitié multi oscarisée en 2009 et "127 heures", dans lequel James Franco joue l'histoire vraie d'un randonneur tombé dans une crevasse isolée…

Mais à y regarder de plus près, le cinéma de Danny Boyle comporte un ingrédient commun à tous ces films : la quête de soi, chemin difficile qui passe par la prise de conscience de qui on est vraiment… Simon, le héros de "Trance" va devoir surmonter les épreuves que son arnaque a semée sur sa route, tout en acceptant de combattre l'autre qui est en lui. Ce sont d'ailleurs des neurologues professionnels qui ont été engagés sur le film, par souci d'authenticité.

Mais imaginer une intrigue dans laquelle les forces de l'esprit devraient s'opposer à celles de l'ordre et du milieu ne suffisait pas à Danny Boyle, qui a donc truffé son scénario de clins d'œil métaphysiques et psychologiques. Avez-vous remarqué le tableau qui est au cœur de "Trance" ? Il s'agit d'une oeuvre de Goya (non non : pas Chantal mais Francisco, le peintre espagnol), intitulée "Le vol des sorcières". Une toile qui représente un homme se cachant sous une couverture, pendant que des créatures maléfiques le survolent. Parabole décrivant exactement les mésaventures de Simon, enseveli sous ses mensonges et ses oublis alors que les méchants rôdent autour de lui…

Trance est à l’origine une idée de Joe Ahearne. Scénariste pour la télévision, on lui doit notamment la réalisation de quelques épisodes cultes de la série Doctor Who dont Father’s Day et Bad Wolf. A la fin des années 90, il envoie une idée de scénario à Danny Boyle. ...

Trance est un chef d’œuvre. Ce film de l’excellent réalisateur anglais Danny Boyle, vient de détrôné mon film préféré de ce cinéaste à savoir un autre chef d’œuvre « 28 Jours Plus Tard ». C’est pour moi son meilleur, son plus réussi, son plus abouti, son plus ...

Mon cerveau a pas supporté. Déjà, quand juste avant, la scène suggère qu'elle se rase le pubis dans la salle de bain, j'étais tout... M%RTFLHPRYTOJ?ZNZ... mais le fait de LE VOIR, ça m'a... enfin euh... Mon cerveau a freezé, quoi. Car oui messieurs, "Trance" de Danny Boyle ...