
Sorti en 1998 et considéré par une partie de la critique comme un film attachant mais mineur dans la filmographie d’Olivier Assayas, Fin août début septembre n’en est pas moins un film à voir et à revoir par la fraîcheur qu’il a miraculeusement conservée.
Ancien graphiste, critique à Métal Hurlant puis aux Cahiers du Cinéma, Assayas s’épanouit comme réalisateur depuis déjà Désordre, mis en scène douze ans plus tôt, lorsque sort ce long métrage avec François Cluzet, Jeanne Balibar, Mathieu Amalric et Virginie Ledoyen au générique.
Comme le titre l’indique, l’histoire s’étire durant toute une année entre un mois d’août maussade et le mois de septembre de l’année qui suit. Entre temps, nous faisons la connaissance de deux couples, en pleine incertitude affective, sans que leur situation professionnelle ne puisse véritablement rétablir l’équilibre. Un film de trentenaires dominé par une vision de l’existence, à la fois inquiète et chargée d’espoir.
Réalisé par
Avec
Mathieu Amalric
Parce que l'histoire se déroule autour de la personnalité complexe d'un écrivain en proie aux doutes de la création.
Olivier Assayas
Arnaud Desplechin y mettait en scène deux ans avant Assayas les affres de la trentaine.
