RUE DES PRAIRIES

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1942. Après deux ans de captivité en Allemagne, Henri Neveu rentre chez lui à Paris. Sa femme vient de mourir, lui laissant un fils et une fille nés avant la guerre et un nourrisson dont il n'est pas le père, Fernand.

Henri considère dorénavant qu'il a trois enfants et fait de son mieux pour les élever, dans l'espoir qu’ils mèneront une vie meilleure que la sienne.

Devenus adultes, le fils et la fille d’Henri gagnent bien leur vie mais ont renié leur milieu d’origine. Fernand, quant à lui, a des mauvais résultats à l’école et s’attire des ennuis avec la justice…

 
Dans le même genre vous pouvez trouver DEMAIN TOUT COMMENCE (Parce qu'Omar Sy nous tire des larmes dans le rôle d'un père célibataire qui doit élever seul sa petite fille, jusqu'au jour où la mère veut récupérer l'enfant.) ou encore CHIENS PERDUS SANS COLLIER (Accusé d'être un mauvais père dans "Rues des prairies", Jean Gabin se glisse ici dans le rôle d'un juge des affaires familiales pétri de compassion, qui aide un mauvais garçon à rentrer dans le droit chemin.).

Le capital sympathie dont bénéficie Jean Gabin est immense, et il impressionne encore une fois (la dernière en date étant son rôle de routier dans Des gens sans importance) dans sa capacité à rendre crédible n'importe lequel de ses rôles. Une immersion quasiment instantanée. ...

Voici du cinéma français à l'ancienne, typique des années 50, réalisé par Denys de La Patellière mais qui aurait tout aussi bien pu être réalisé par Gilles Grangier, ces deux là étant les pourvoyeurs de Gabin à cette époque. C'est un film sympathique sur un conflit ...

(Liste de remarques qui seront plus claires si vous avez vu le film) "Ces demoiselles vont promener Médor..." Un film très court de 1959 mais qui empaquette avec justesse beaucoup de sujets encore tant actuels et qui ont été traités avec parfois bien plus de lourdeurs ...