POINT BREAK

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Comment redonner une seconde jeunesse à un classique du cinéma ? Alors attention, entendons-nous bien sur le terme classique : je ne vais pas ici vous parler de Citizen Kane, La nuit du chasseur  ou Autant en emporte le vent mais plutôt d’une honnête série B qui fit les beaux jours de nuées d’adolescents en 1991.

Alors pour Tatie Clara, je précise de suite qu’il ne s’agit ni de Top gun, ni de Dirty dancing ou encore moins de Grease, (pas la peine Tatie d’enfiler un pantalon en cuir ou de chausser des ray-ban), puisque je veux parler de Point break , aimable et "cucultissime" film de braquage avec Keanu Reeves et Patrick Swayze.

Dans la version 2015 que vous allez maintenant découvrir, il est toujours question de cambriolages mais cette fois exécutés par un gang encore plus amateur de sensations fortes et de sports extrêmes, de la moto à l’escalade en passant par la chute libre !

 
Dans le même genre vous pouvez trouver DONNIE BRASCO (Pour un policier, infiltrer le camp des malfrats est un risque mortel. Johnny Depp comme Luke Bracey vont en faire l'amère expérience...) ou encore LES SEIGNEURS DE DOG TOWN (Le sport extrême procure de l'adrénaline à ceux qui le pratiquent mais peut aussi considérablement raccourcir une existence !).

Rarement un remake aura donné autant de fil à retorde à ses producteurs… Le plus ardu fût en fait de trouver les visages et les corps athlétiques de ceux qui devaient prendre la place de Keanu Reeves et Patrick Swayze. Pour le premier, dans le rôle de Johnny Utah, (le flic infiltré chez les braqueurs), le panel de candidats potentiels est allé de Taylor Kitsch à Chris Pine en passant par Chris Pratt avant que le personnage n’échoie finalement à Luke Bracey, jusqu’ici remarqué dans des films d’action comme G.I Joe ou The november man.

Encore plus emblématique, le personnage de Bodhi Salver réclamait une figure légitime, avec pour difficile mission de succéder à Swayze, disparu tragiquement et trop tôt après avoir marqué le public dans Ghost, Dirty Dancing et Point Break justement. Là-aussi, la fine fleur des costauds hollywoodiens a été envisagée mais ni Gérard Butler, ni Hugh Jackman, ni Chris Hemsworth n’ont su convaincre, le rôle revenant en fait à Edgar Ramirez,  révélé dans le diptyque Che de Steven Soderbergh en 2008 puis confirmé ensuite dans la série Carlos d’Olivier Assayas ou Zero dark thirty de Kathryn Bigelow en 2012.

Et c’est là que les grandes planètes de la galaxie cinéma semblent s’aligner tels les chakras de Tatie Clara revoyant « Le journal de Bridget Jones » pour la 12e fois : Katryn Bigelow est la réalisatrice du Point break original…
Alors au-delà de ses considérations astrologico-cosmologiques, force est de constater que la version 2015 est encore plus sportive que celle des 1991.

Là où Bodhi et ses amis se contentaient de remuer le leur (de body) sur une planche de surf, les nouveaux s’astreignent à des galipettes redoutables à grands coups de surf, d’accord, mais aussi d’escalades à mains nues, de snowboard et même de wingsuit, pratique extrême consistant à se glisser dans un costume souple en forme d’aile et à jouer les écureuils volants en sautant d’une montagne ou d’un hélicoptère en rasant tout ce qui vous tombe dessus en matière de sommets improbables !

En y allant avec un apriori, je pensais ressortir déçue, je m'attendais à des hipsters sur des vaguelettes et même si c'est légèrement le cas , on en prend plein les mirettes. Les images sont belles, on a le vertige lors des scènes en altitude. Ce film d'action ne ment pas ...

Je vais commencer cette critique en disant que je n'ai pas vu le "Point Break" de 1991 (mais promis je me rattrape bientôt), donc je ne vais pas comparer les deux films. Pour les scènes de sports extrêmes à couper le souffle, pour les images, les plans, les points de vue incroyables, ...

Oui j'assume de mettre un 7 pour ce film qui n'a pas une super moyenne. Je trouve qu'il mérite un 7 surtout pour la beauté des cascades et des paysages époustouflants qui nous font voyager à travers la planète. C'est un film qui me fait "rêver" car on se dit tous que ça ...